Le burn-out, révélateur du mauvais management

Burn Out

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Déprimés, incapables d’agir, parfois même de se lever… On a évalué leur nombre à trois millions, ces victimes de burn-out, souvent salariés modèles, au final « brûlés de l’intérieur » par leur frénétique activité.

Sénateurs, députés et gouvernement s’opposent, dans les débats sur la loi relative au dialogue social, sur la reconnaissance comme maladie professionnelle de cet épuisement qui s’étend comme une épidémie et touche aujourd’hui un actif sur dix. En tous cas, le triste état du management de nos organisations est apparu ainsi en pleine lumière. C’est une prise de conscience qui pourrait être salutaire.
Mal de dos, boule au ventre en allant au bureau, psychotropes pour « tenir le coup »… Sans aller jusqu’au burn-out, chacun a dans son entourage un salarié en stress chronique. Même dans les organisations qui semblent bien se porter, chacun vit comme sous la menace d’un rachat, d’une fermeture, d’une restructuration, avec leurs cortèges de licenciements, de requalifications, de déménagements. Les salariés des start-up en plein développement ne sont pas mieux lotis, qui ploient parfois, victimes de surcharge, de stress, quand ce n’est de harcèlement.
A qui la faute ? Selon ses convictions, on évoque un capitalisme financier de plus en plus axé sur le court-terme, la pression croissante de la concurrence internationale. Mais imputer la faute à l’Entreprise avec un grand E ne résout rien. Les organisations publiques sont autant frappées que les structures…

Lire la suite (payant) sur le site du Monde
 

Burn out : vidéos de Souffrance et travail sur le syndrome d'épuisement professionnel

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