Baromètre Bien-être au travail 2014 : le malaise croissant des fonctionnaires territoriaux

Stress Travail et Santé

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Pour la troisième année, le baromètre « Bien-être au travail » réalisé par « La Gazette » et le cabinet conseil CaTTalyse, avec le soutien d’Intériale mutuelle, vient donner une image inédite de l’état d’esprit des fonctionnaires territoriaux dans l’exercice de leurs missions de service public. Pour ce baromètre 2014, 6400 agents des collectivités territoriales ont répondu, exprimant un regain de satisfaction globale, vite annulé par des inquiétudes croissantes : avenir du service public, réforme territoriale…, tandis que le management est toujours aussi critiqué, et que l’on constate une montée en puissance des risques psychosociaux.

Selon le principe du verre à moitié vide ou à moitié plein, le Baromètre national 2014 sur le bien-être au travail dans la fonction publique territoriale, pour la troisième année réalisé par la Gazette et le cabinet de conseil en relations humaines et d’étude des risques psychosociaux CaTTalyse, peut se lire chaussé de lunettes roses ou aux verres fumés.
Ainsi, les optimistes sauront se réjouir à juste raison de plusieurs chiffres forts, à commencer par le niveau de satisfaction globale des territoriaux qui, comblant près de sept d’entre eux sur dix, croît en un an dans chacune des catégories d’emploi jusqu’à même laisser un cadre A sur cinq «tout à fait satisfait».
L’empathie des collègues
Tandis que le plaisir toujours puissant d’exercer une mission de service public et de satisfaire les usagers contribue à la fierté professionnelle ressentie par 70 % des répondants, là encore toutes positions confondues, l’intérêt du travail est unanimement salué, conciliation réussie entre épanouissement recherché et accomplissement avéré…
Un accomplissement soutenu par un certain « confort » professionnel — avec le temps et les moyens de faire sans pression ni blurring (Perméabilité de la frontière entre vie privée et vie professionnelle) excessifs – et, plus encore, un « réconfort », puisé à l’empathie de collègues dont le soutien s’érige en premier facteur de facilitation du travail pour sept répondants sur dix.
Mais derrière ces traits, le tableau révèle aussi de sévères aspérités que de plus alarmistes ne pourront ignorer. Un chiffre en convainc : en moins d’un an, près de deux agents sur trois dévaluent leur niveau de satisfaction globale !
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