Coronavirus : les risques psychosociaux, deuxième motif d'arrêt de travail en France

Stress Travail et Santé

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Selon Malakoff Humanis, qui a réalisé l’étude, le phénomène s’explique par le contexte sanitaire et économique anxiogène et peut être lié au confinement. Mais la mutuelle a également repéré que 60 % des salariés avaient été angoissés à l’idée de retourner au travail.

Pandémie oblige, les arrêts maladie ont explosé dans l’Hexagone au premier semestre. Comme l’a relevé le Figaro, les indemnités journalières versées en cas d’arrêt maladie ont augmenté de 29,9 % entre janvier et août, selon les chiffres de l’Assurance Maladie. Et sans surprise, le coronavirus est devenu le premier motif d’arrêt, soit 26 % d’entre eux en avril, selon le baromètre établi par Malakoff Humanis.

Deux mois après, en juin, la Covid était encore responsable de 19 % des arrêts. La tendance ne devrait d’ailleurs pas infléchir puisque, comme redouté, l’automne a amené la deuxième vague. Mercredi soir, la France enregistrait ainsi 13.072 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures.

Risques psychosociaux

Plus surprenant, au début de l’été, environ 14 % des arrêts maladies ont eu pour cause les risques psychosociaux, comme « les troubles de la concentration, du sommeil, l’irritabilité, la nervosité, la fatigue importante, les palpitations », selon une définition de l’INRS, l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, lié à l’État.

Une nouveauté puisqu’en mai, ils ne représentaient encore que 9 % des arrêts maladie. En temps normal, ce sont les troubles musculo-squelettiques qui occupent la deuxième place des motifs d’arrêt de travail.

Lire la suite,  » Pourquoi une telle augmentation de ce type d’arrêts ?  » sur le site www.lesechos.fr

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