Ils sont vigiles, aides à domicile, agents d’entretien, transporteurs, caissières… Ces « travailleurs essentiels » ou « invisibles » sont retombés dans l’oubli après la crise du Covid, mais continuent de faire tourner l’économie. L’Hebdo les a rencontrés pour comprendre les multiples contraintes qui pèsent sur leur vie.
« Vigile, c’est une profession qui souffre en silence. Je suis la première et la dernière personne qu’un client croise dans un magasin et, pourtant, je ne suis pas vu, pas regardé. Personne ne s’intéresse à nous, personne ne parle de nous quand un collègue se fait tabasser. Personne ne sait que l’on doit rester dix heures debout, y compris pendant nos pauses, y compris quand on se restaure. Tout ça pour un smic : 1 400 € net par mois. On n’est pas respectés, on fait un boulot de merde, on est de la merde. »
Nous avons abordé Amadou*, chemise blanche et costume noir de rigueur malgré la chaleur estivale, dans un centre commercial de région parisienne. Cet agent de sécurité fait partie des « travailleurs invisibles », une catégorie…
…
Lire la suite sur le site du journal La Croix (article réservé aux abonnés)
Pour aller plus loin sur les travailleurs « invisibles »
- [CINÉMA] BRILLANTES : des femmes du lien qui se battent pour leur emploi, le respect, la dignité
- Les femmes du lien. La vraie vie des travailleuses essentielles
- Hommage aux travailleuses et travailleurs invisibles
- Les recommandations du Sénat pour préserver la santé des femmes au travail
- 1er mai 2023 : hommage aux Invisibles
Dès les premiers symptômes de la souffrance au travail, n’hésitez pas à contacter des spécialistes, des psychologues du travail, formés pour vous accompagner !
Vous pouvez dès maintenant chercher sur l’annuaire des consultations spécialisées en souffrance au travail sur notre site.
Retrouvez Souffrance & Travail sur le réseau LinkedIn. Actualités, informations, conseils, liens, etc.
https://www.linkedin.com/company/reseau-souffrance-et-travail