Le Sénat se penche sur la question du suicide des agriculteurs

Suicide Au Travail

Partager cet article :

Les élus de la chambre haute viennent d’ouvrir une plate-forme en ligne pour recueillir les témoignages des agriculteurs en détresse ou de leurs proches.

Le sujet douloureusement actuel du suicide des agriculteurs intéresse aussi les sénateurs. Un groupe de travail piloté par Françoise Férat (Union centriste) et Henri Cabanel (RDSE), vient d’ouvrir une plate-forme en ligne afin de recueillir les témoignages d’agriculteurs en détresse mais aussi ceux de proches de paysans qui ont mis fin à leur jour. Selon les statistiques les plus récentes rendues publiques par la sécurité sociale agricole, la MSA, on dénombrait, en 2015, 372 suicides d’exploitants agricoles, soit plus d’un par jour.

Les témoignages peuvent être déposés jusqu’au 15 janvier 2021 sur le site dédié. « Nous appelons les proches des victimes à se saisir de cet outil, qu’ils soient de la famille, des amis, des voisins, des collègues, commente le co-rapporteur Henri Cabanel, sénateur de l’Hérault, lui-même vigneron confronté à cette question. La parole est entièrement libre, et chaque contribution sera utile (…) pour pouvoir apporter un soutien humain, utile et efficace à celles et ceux qui en ont besoin ». Des témoignages écrits qui seront bien entendus anonymes. « Nous avons conscience que témoigner à ce sujet représente un effort douloureux pour les proches des victimes. Mais ces témoignages nous serons particulièrement précieux pour élaborer des propositions concrètes afin de lutter contre le sentiment de détresse de certains agriculteurs », ajoute pour sa part Françoise Férat.

Lire la suite, « Une enquête sur le terrain dès janvier« , sur le site www.lefigaro.fr

A lire dans le magazine

Réseaux Sociaux

Suivez-nous sur les réseaux sociaux pour des infos spéciales ou échanger avec les membres de la communauté.

Aidez-nous

Le site Souffrance et Travail est maintenu par l’association DCTH ainsi qu’une équipe bénévole. Vous pouvez nous aider à continuer notre travail.