[DOSSIER] Intelligence artificielle : le risque d’un travail déshumanisé

Emploi et Chômage

Partager cet article :

Chez Pôle emploi, les algorithmes moulinent, secondant les conseillers qui accompagnent les chômeurs. L’industriel Safran expérimente des cobots qui, besognant aux côtés des ouvriers, les délestent de tâches répétitives.

Chez Publicis, un outil d’intelligence artificielle assemble, le temps d’un projet, des équipes virtuelles et éphémères de par le monde…

Les technologies émergentes sont bel et bien à pied d’œuvre, dessinant dès maintenant l’avenir du travail. Pour le meilleur ou pour le pire ? On pourrait se réjouir qu’elles soulagent les salariés d’activités fastidieuses, pénibles ou ingrates, leur permettant de développer d’autres compétences enrichissantes. Ou, au contraire, s’inquiéter qu’elles les privent de tâches essentielles qui donnent sens à leur métier, les cantonnant dans des emplois précaires et sous-payés. On pourrait tout autant s’enthousiasmer pour l’autonomie qu’elles peuvent donner aux travailleurs que s’effrayer du contrôle qu’elles sont capables d’exercer sur eux. Rien n’est cependant écrit.

À quelles conditions ces technologies, qui entremêlent plus étroitement l’homme et la machine dans la production de biens ou de services, ne seront-elles pas dommageables, notamment pour la santé des salariés ?

Il est essentiel que ces derniers participent à la réflexion sur leur déploiement et leur usage, pour que la redistribution des rôles soit positive.

Et il revient aux représentants du personnel de mettre sur la table ce débat sur le travail d’un genre inédit.

Via le site www.sante-et-travail.fr

A lire dans le magazine

Qui travaille davantage – et plus efficacement – en Europe ?

La France se place alors comme le pays le plus productif derrière l’Autriche et se situe plus de 8 points au-dessus de la moyenne de l’Eurozone. Parmi les grandes économies, l’Italie en 5ème position devance l’Allemagne 7ème et l’Espagne mais sont tous trois décrochées, la Grèce et le Portugal sont encore beaucoup plus loin. Dire que les travailleurs Français travaillent moins est donc faux, du moins lorsque l’on prend comme base ceux qui occupent effectivement un emploi.

Réseaux Sociaux

Suivez-nous sur les réseaux sociaux pour des infos spéciales ou échanger avec les membres de la communauté.

Aidez-nous

Le site Souffrance et Travail est maintenu par l’association DCTH ainsi qu’une équipe bénévole. Vous pouvez nous aider à continuer notre travail.