Épuisement professionnel et ras-le-bol du dirigeant de PME…

Emploi et Chômage, Stress Travail et Santé

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Épuisement professionnel et ras-le-bol du dirigeant de PME : le remède est dans la libération du potentiel des salariés et une vraie prévention des risques psychosociaux

« Soyez plus fort grâce à vos équipes » : c’est cette formule simple traduite dans l’organisation du travail et le management de l’entreprise qui aidera tout dirigeant (notamment de PME) gagné par le ras-le-bol ou proche de l’épuisement professionnel à reprendre le dessus.
Elle lui servira aussi à instaurer ou renforcer une qualité de dialogue avec les salariés sur une manière socialement vertueuse d’être compétitif, pour que confiance et fierté partagées remplacent suspicion et jeux de posture mutuels.
Le mal-être du dirigeant, résolument indissociable de celui de ses salariés
Les rapports sociaux demeurent, encore et souvent, structurés autour de ce paradigme selon lequel le pouvoir et la responsabilité de développer l’entreprise et de l’adapter à son environnement ne reviendrait qu’à son dirigeant seul, sans prise en compte des salariés.
Plus précisément, dans ce paradigme, le dirigeant pourrait avoir une certaine tendance à se confondre avec l’entreprise, réfléchir pour les salariés, qui ne seraient payés que pour « exécuter » ce qui leur est demandé dans le cadre d’une organisation du travail décidée sans eux.
Il en résulte une situation pathogène autant pour le dirigeant que les salariés et un double effet pervers :

  • le dirigeant se retrouve seul face à l’environnement compétitif de l’entreprise, seul responsable, seul décideur, seul comptable des résultats, seul responsable de la santé des salariés (chacun peut se rendre compte de la charge psychologique que cela représente) ;
  • les salariés se retrouvent dans l’impossibilité de s’exprimer dans leur travail et d’apporter leur contribution propre au destin de l’entreprise, alors qu’il s’agit là du vecteur principal de désengagement et de risques psychosociaux…

La conflictualité des rapports sociaux s’auto-entretient alors et le mal-être d’un salarié n’a d’égal que celui de son dirigeant. L’un et l’autre sont résolument indissociables. Pour sortir de ce cercle vicieux, l’une des réponses de fond qui s’impose est d’ordre organisationnel et managérial et vise les conditions de réalisation du travail.

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