La SCOP ne connait pas la crise

Emploi et Chômage

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Face à la crise, de nombreuses sociétés coopératives et participatives, appelées également SCOP, gardent le cap de la croissance. Mais qu’est-ce que la SCOP et pourquoi résiste-t-elle mieux face à cette période économique morose ?

Un travail démocratique
La Scop possède une forme juridique de type SA, SAS ou SARL. L’organisation de type SCOP est soumise à une obligation de profitabilité comme la plupart des sociétés. Mais cette profitabilité est partagée de manière équitable entre tous les salariés. Ces derniers sont associés majoritaires dans l’entreprise et ils détiennent au moins 51% du capital social et 65% des droits de vote. Même si tous les salariés ne sont pas associés, ils ont tous la possibilité de le devenir.
Les salariés sont dirigés par un chef comme dans n’importe quelle entreprise. Cependant, ce dernier est élu démocratiquement par le personnel. Tout réside sur l’aspect participatif et coopératif au sein de la SCOP. Dans la continuité de cette ligne de conduite, chaque salarié de l’entreprise va investir une part de ses revenus dans le capital. Cela pérennise donc l’entreprise en solidifiant ses apports. A noter également, que le salarié se sent plus engagé au côté de la société car sa productivité apportera plus de profit à la société, donc à lui également. Son implication est donc plus conséquente.
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Qui travaille davantage – et plus efficacement – en Europe ?

La France se place alors comme le pays le plus productif derrière l’Autriche et se situe plus de 8 points au-dessus de la moyenne de l’Eurozone. Parmi les grandes économies, l’Italie en 5ème position devance l’Allemagne 7ème et l’Espagne mais sont tous trois décrochées, la Grèce et le Portugal sont encore beaucoup plus loin. Dire que les travailleurs Français travaillent moins est donc faux, du moins lorsque l’on prend comme base ceux qui occupent effectivement un emploi.

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