L'entrepreneur de 2014 est une femme de moins de 40 ans

Femmes Au Travail

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La nouvelle étude d’Hiscox pour l’année 2014 révèle une relance fragile des microentreprises et PME en France. Elle dresse aussi le portrait type de la start-up de 2014, et ce qu’elle appelle l’« ADN du nouvel entrepreneur ».

«Est-ce que vous considérez que la prise de risque fait partie de la culture nationale?». C’est entre autres à cette question qu’ont dû répondre les chefs d’entreprise de cinq pays d’Europe (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Pays-Bas, France) et des Etats-Unis pour la dernière étude Hiscox. Menée tous les ans depuis 2008, celle-ci fait le point sur la situation des microentreprises et des PME. Son intérêt principal? Elle ne se contente pas d’indicateurs financiers: cette année, elle dépeint des chefs d’entreprise inégalement rassurés, malgré des résultats timidement encourageants.
La situation financière s’améliore sans retrouver son niveau d’avant-crise
À première vue, c’est la reprise: 45% des patrons d’entreprises de moins de 50 salariés ont enregistré en 2014 une hausse de leurs bénéfices. Parmi les mieux lotis, l’Allemagne enregistre à la fois une hausse du nombre de ses clients et de ses commandes. Mais 46% des entrepreneurs de ces six pays ont pour leur part vu leurs bénéfices stagner voire diminuer. Les patrons réagissent différemment à ces chiffres: si aux Etats-Unis plus d’un chef d’entreprise sur deux reste optimiste pour l’année à venir, en France, tout juste un patron sur quatre est confiant pour 2015. Les Français sont bien les plus pessimistes, même si aucun pays n’a retrouvé son niveau d’optimisme de 2012. Ce pessimisme ambiant joue sur les perspectives des patrons: presque trois quarts d’entre eux excluent totalement d’embaucher en 2015. Une proportion peu étonnante pour les PME au chiffre d’affaires inférieur à 100 000 €, dont 62% des patrons ne trouvent aucun financement auprès des banques pour lancer de nouveaux produits.
Un nouveau profil de start-ups et un nouvel entrepreneur-type
Si les conditions économiques ne semblent pas être réunies pour que les PME prospèrent, il existe toujours des courageux pour tenter l’aventure de l’entrepreneuriat. Et ils ont raison, puisque ce sont les start-ups créées après 2007 qui ont vu leurs bénéfices augmenter en plus grande proportion cette année (49 % contre 42% des anciennes entreprises). Ces jeunes entreprises embauchent plus et prévoient de plus embaucher que celles créées avant la crise.
Plus tournées vers l’export qu’auparavant, les start-ups récentes misent sur l’innovation puisque presque 40% d’entre elles ont développé dans l’année un nouveau produit. Les médias sociaux et le marketing en ligne sont devenus des réflexes: un entrepreneur sur deux utilise les médias sociaux, contre 3 sur 10 en 2008. Enfin, le chef d’entreprise type a changé depuis 2008: l’entrepreneur d’aujourd’hui est une femme (56%) âgée de moins de 40 ans. Alors que les chefs d’entreprise étaient seulement 15% à avoir moins de 40 ans en 2008, ils sont aujourd’hui 42 %.
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