Les universitaires se mobilisent pour enrayer le «plafond de verre» réservé aux femmes dans l’enseignement supérieur et la recherche. Le «Réseau francophone de femmes responsables dans l’enseignement supérieur et la recherche» a ainsi été lancé ce mois-ci pour promouvoir l’accès des femmes aux hauts postes.
11% des présidents d’universités sont des présidentes. C’est le regrettable constat des universités françaises face à la parité. Pour contrer le phénomène du «plafond de verre», qui empêche les femmes d’accéder aux hauts postes, l’AUF (l’Agence universitaire de la Francophonie) met en place un «Réseau francophone de femmes responsables dans l’enseignement supérieur et la recherche». Objectif de ce réseau: ouvrir aux femmes l’accès aux postes à responsabilité. Ses membres sont issues d’Afrique, du Maghreb, du Moyen Orient, d’Europe et du continent américain.
Le réseau a été lancée lors d’un colloque à Dakar, les 13 et 14 novembre.
Un problème universel
Au Liban, d’où Leila Saadé gère le réseau, la situation est désastreuse.
Le réseau, qui doit encore trouver un statut juridique et lancer un appel à candidatures, se met doucement en place. Les élections des représentants auront lieu dans les prochains mois. En 2015, des modules de formation à distance seront lancés, véritables moyens d’action pour promouvoir la parité. Des cours sur la théorie du genre ou sur les outils pour accéder aux hauts postes de l’université seront dispensés aux femmes. Des opérations de communication seront également lancées.
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