Dans un monde "réellement humain", comment et pourquoi travailler ?

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Le travail a-t-il encore un sens et un avenir ? Alain Supiot, professeur au Collège de France, nous en parle dans « Le travail n’est pas une marchandise. Contenu et sens du travail au XXIe siècle » (Éditions du Collège de France, octobre 2019).

« En raison d’un mouvement social » : En cette journée spéciale que France Culture consacre à la situation actuelle que traverse le pays et à la mise en débat des oppositions sociales et politiques en cours, quelles conséquences pour le bien-être au travail et pour l’Etat social de la gouvernance par les nombres ? Quelles opportunités, aussi, dans la révolution technologique ? Le juriste Alain Supiot nous en parle. 

Il serait bon qu’on se réaccorde sur des mesures qui soient à la hauteur des défis gigantesques qui nous attendent, plutôt que de se limiter au respect d’indicateurs chiffrés. (Alain Supiot)

Professeur au Collège de France depuis 2012, occupant la chaire « État social et mondialisation : analyse juridique des solidarités », il clôturait le 22 mai le colloque « Le travail au XXI? siècle : Droit, techniques, écoumène » , une leçon reprise en octobre 2019 dans l’ouvrage Le travail n’est pas une marchandise. Contenu et sens du travail au XXIe siècle, aux éditions du Collège de France.

S’attaquant à trois grands défis qui se posent aujourd’hui à l’organisation du travail dans le monde – défis technologique, écologique et institutionnel,- il montre que le paradigme inhérent à la révolution informatique est celui de la programmation du travailleur, lequel ne donnerait plus de sens à son travail. 

En cet âge de l’ « Anthropocène », marqué par l’impact déterminant de l’activité humaine sur l’écosystème terrestre, c’est, montre-t-il, par son travail que l’espèce humaine s’inscrit dans son « écoumène » et le transforme, la question de l’organisation du travail et celle de l’empreinte écologique constituant donc les deux faces d’une même médaille. En outre, il craint que toute considération de justice passe à la trappe de la gouvernance par les nombres, « qui porte à soumettre le droit à des calculs d’utilité ».

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