Dans un article publié en août, l’Autorité danoise de l’environnement de travail revient sur l’étude des symptômes de dépression et stress post traumatique liés à la violence et aux menaces au travail.
L’étude portait sur 5000 employés dans quatre secteurs sociaux : soins aux personnes âgées, psychiatrie, écoles spécialisées et services pénitentiaires.
Le projet combinait questionnaires et données. Selon les auto-déclarations, les conséquences sur la santé étaient plus importantes qu’elles ne l’étaient selon les données disponibles comme la consommation de médicaments par exemple.
Pour ce qui est des facteurs organisationnels, les exigences quantitatives et émotionnelles particulièrement élevées augmentent le risque que les employés signalent violence et menaces. Concernant les facteurs individuels, certains traits de personnalité pourraient accroître le risque d’être exposé à ces risques à condition que le niveau de prévention sur le lieu de travail soit faible.
L’étude montre aussi qu’une formation à la gestion de conflits n’est suivie d’effets que si des mesures fortes sont prises sur le lieu de travail et si la formation ne remonte pas trop loin dans le temps. Le soutien des collègues s’avère plus efficace que celui du management pour réduire le risque de conséquences négatives sur la santé. Le soutien du management peut même avoir des effets contraires.
Paradoxalement, le taux d’incidence de la violence et des menaces est plus faible dans les prisons que dans les établissements de soins. En revanche, le risque de développer un stress post traumatique est le plus élevé parmi les gardiens de prison (21,4%).
Via le site https://eurogip.fr