Burnout, stress, suicide, harcèlement, épuisement professionnel, workaholism… La souffrance au travail revêt de multiples formes, et les mots pour la dire sont innombrables et d’utilisation quotidienne. Cette popularité a un risque : que les travailleurs, leurs représentants, les DRH, les médecins, les psychologues, les chercheurs ou les autorités, lorsqu’ils utilisent un terme, ne parlent pas de la même chose…
Tenter de rendre un peu de clarté à cette « cacophonie psychosociale », à cette jungle de termes et de théories où chacun finit par se perdre : c’est tout l’enjeu de ce Dictionnaire des risques psychosociaux, le premier en son genre. Ses 314 entrées, rédigées par 251 contributeurs, englobent tous les champs disciplinaires s’intéressant à la souffrance au travail : psychologie du travail et des organisations, ergonomie, psychologie sociale et psychosociologie, psychanalyse, psychopathologie et psychiatrie, ergonomie, sociologie du travail et des organisations, sciences de gestion, médecine du travail, droit du travail et de la sécurité sociale, sciences de gestion, philosophie…
Y sont détaillés les principaux concepts, notions, approches, méthodes, théories, outils, études, etc., ayant cours dans l’étude des risques psychosociaux, mais aussi certaines professions emblématiques (infirmières, travailleurs sociaux, agriculteurs, vétérinaires, éboueurs, policiers, humanitaires, employés des centres d’appel, etc.). Ce dictionnaire s’adresse à un public professionnel (DRH, élus, syndicats, juristes, médecins, consultants, chercheurs en sciences sociales…) à la recherche de repères, auquel on peut ajouter tous ceux qui se confrontent au quotidien à la souffrance au travail.
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