Livres : Travailler à tout prix / Silence des cadres / Santé au travail …

Livres, Stress Travail et Santé, Suicide Au Travail

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Nouveaux livres en ligne sur le site !  – Souffrance & Travail a sélectionné pour vous des ouvrages indispensables à la compréhension du monde du travail et à son évolution. Ces ouvrages peuvent être commandés via la Boutique de notre site.

 

TRAVAILLER A TOUT PRIXTRAVAILLER A TOUT PRIX
De Nicolas Chaboteaux et Cédric Porte
« Alors, vous ne moufetez pas, vous ne l’ouvrez que pour dire bonjour et au revoir, rien d’autre. Si le client vous pose une question, vous ne répondez pas. Vous n’êtes pas autorisé à parler. » Après des années de vache maigre, Cédric et Nicolas retrouvent un boulot. Un parfum d’espérance souffle sur leur vie. Ils sont bien loin d’imaginer ce qu’ils vont subir. Bienvenue chez MSS, une PME dirigée par une patronne aux multiples visages. Ici, règne le management par la terreur, avec son cortège de délations, ses séances d’humiliation, cette volonté de contrôle absolu de l’individu. Cédric et Nicolas troquent un enfer pour un autre, bien plus pernicieux et violent. Mais que faire ? Le travail, leur bouée de sauvetage, les attire vers le fond. Cette histoire vécue met l’accent sur un phénomène dont on parle trop peu et qui, pourtant, fait des ravages. Aujourd’hui, en France, de nombreuses entreprises profitent d’un marché de l’emploi tendu. D’abord, parce que le proverbe « un de perdu, dix de retrouvés » prend tout son sens, mais surtout parce que la menace de l’exclusion et la perspective de grosses galères développent chez les individus une capacité d’acceptation hors norme. Plongée inédite à l’intérieur du « travailler à tout prix », du système décrit, non sans humour, par deux auteurs qui l’ont subi de plein fouet.

À ses débuts, Nicolas Chaboteaux a collectionné les succès professionnels comme des trophées : chroniqueur boursier à BFM puis Europe1, il tente de lancer un web-média à l’époque de la bulle internet, travaille un temps pour la presse magazine, jusqu’au jour où, licenciement économique oblige, il se retrouve au chômage. À près de quarante ans, il découvre la difficulté de décrocher un emploi. Et lorsqu’il en retrouve finalement un, les pires dérives du management en temps de crise …

Cédric Porte, trentenaire, perd son job, les dettes augmentent et les tensions font exploser son couple. Il perd sa compagne et sa fille. Expulsé de son logement, il se retrouve SDF. A la suite d’un passage télé, il retrouve un poste d’ingénieur. Il se croit sorti d’affaire, mais il troque l’enfer de la rue contre l’enfer du management par la terreur.

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LE SILENCE DES CADRES - ENQUÊTE SUR UN MALAISELE SILENCE DES CADRES – ENQUÊTE SUR UN MALAISE
De Denis Monneuse.
Cet ouvrage a reçu le Stylo d’Or 2014, remis par l’ANDRH (Association nationale des directeurs des ressources humaines).

Le thème de la souffrance au travail a été popularisé ces dernières années. Or très peu d’enquêtes ont été réalisées sur la population des cadres parce que leur malaise est peu visible. Il n’en est pas moins profond. Les médias se font parfois l’écho de cadres qui se révoltent… mais ce sont les exceptions qui confirment la règle ! La plupart des cadres souffrent en silence. Denis Monneuse le démontre à partir de plus d’une centaine de témoignages et anecdotes recueillis ces dernières années dans de grandes entreprises ainsi que dans quelques PME. Quelles sont les sources du « malaise des cadres » ? Pourquoi leur souffrance ne s’exprime-t-elle pas haut et fort ? Leur silence est-il passif, stratégique ou consentant ? Sont-ils condamnés au burn-out ou bien à démissionner pour changer de vie et retrouver du sens ? Les entreprises ne devraient-elles pas au contraire « chouchouter » leurs cadres ? Un livre percutant dans lequel de nombreux cadres se reconnaîtront…

Denis Monneuse est sociologue à l’IAE de Paris et directeur du cabinet de conseil Poil à Gratter.

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LA SANTÉ AU TRAVAIL AU PRISME DU GENRE : ÉPISTÉMOLOGIE, ENQUÊTES ET PERSPECTIVES INTERNATIONALESLA SANTÉ AU TRAVAIL AU PRISME DU GENRE : ÉPISTÉMOLOGIE, ENQUÊTES ET PERSPECTIVES INTERNATIONALES
De Régine Bercot (Coord.)

Comment rendre compte de la santé au travail en tenant compte des appartenances de genre ? Cette question suppose de saisir les différences tant au niveau sociétal qu’au niveau du travail lui-même, d’intégrer des dimensions liées à la socialisation et à l’ethos des groupes, de rendre compte des effets du travail dans son articulation aux contextes de vie et aux trajectoires. Que nous disent les grandes enquêtes quantitatives?? Prenant appui sur des enquêtes quantitatives nationales au Québec et au Chili les auteurs affinent les résultats en mettant en exergue les différences hommes-femmes ainsi que les sources de ces différences. Ils questionnent les enjeux et les rapports de force autour de la construction des indicateurs. Au fil des chapitres, on découvrira tout à la fois les données produites et les problèmes de méthodes qui se posent au chercheur souhaitant faire apparaître des corrélations entre différentes situations et différents contextes. Une focale mise sur les conducteurs de bus au Portugal illustre la manière dont les acteurs et particulièrement les femmes sont fragilisés par des rythmes de travail incompatibles avec leurs contraintes de vie.

 Régine Bercot est professeure de sociologie à l’université de Paris 8. Spécialisée dans le travail et l’organisation, elle s’intéresse plus particulièrement aux formes de la coopération. Ses recherches actuelles portent sur les relations qui se nouent entre médecins, professionnels du social et usagers dans le cadre des réseaux de santé.

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L'APOCALYPSE JOYEUSE : UNE HISTOIRE DU RISQUE TECHNOLOGIQUEL’APOCALYPSE JOYEUSE : UNE HISTOIRE DU RISQUE TECHNOLOGIQUE
De Jean-Baptiste Fressoz

« l’histoire sociale née avec la première révolution industrielle nous est longtemps apparue comme une lutte héroïque qui, sous les auspices des progrès scientifiques et techniques, organisait la construction du droit social avant de découvrir tardivement à la fin du 20ème siècle l’impasse productiviste. Jean-Baptiste Fressoz nous suggère une autre hypothèse: et si l’utopie hugolienne de la lente édification du progrès social cachait « l’histoire longue de la destruction des environnements… » Et si la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail avait ouvert la voie à la « boucherie ouvrière » qu’annonçait Jules Guesde à la tribune de l’assemblée nationale… En d’autres termes les lois sociales et environnementales auraient eu pour effet de déconstruire le droit commun de la responsabilité applicable aux entreprises pour créer un principe d’immunité à l’abri duquel elles pourraient désormais librement prospérer … La suite vaut le coup d’œil… Jean-Paul Teissonnière »

Jean-Baptiste Fressoz est historien des sciences, des techniques et de l’environnement, maître de conférences à Imperial College (Londres).

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LE CAPITALISME PARADOXANT. UN SYSTÈME QUI REND FOULE CAPITALISME PARADOXANT. UN SYSTÈME QUI REND FOU
De Vincent de Gaulejac et Fabienne Hanique

Vincent de Gaulejac et Fabienne Hanique tentent de comprendre pourquoi et comment les organisations et la société génèrent des paradoxes en permanence et pourquoi cette inflation paradoxale est une des causes majeures du mal être au travail. Le capitalisme paradoxant« C’est paradoxal ! » : l’expression semble s’être banalisée. Elle exprime la surprise, l’étonnement, la colère parfois, devant des situations jugées incohérentes, contradictoires, incompréhensibles. Quelques formules glanées ici et là illustrent cette inflation du paradoxal : « Je suis libre de travailler 24 heures sur 24 », « Il faut faire plus avec moins », «Ici, il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions », « Je traite de plus en plus de travail en dehors de mon travail et inversement », « Plus on gagne du temps, moins on en a» … L’ouvrage analyse la genèse et la construction de cet « ordre paradoxal ». Il explore les liens entre la financiarisation de l’économie, l’essor des nouvelles technologies et la domination d’une pensée positiviste et utilitariste. Il montre pourquoi les méthodes de management contemporain et les outils de gestion associés confrontent les travailleurs à des injonctions paradoxales permanentes, jusqu’à perdre le sens de ce qu’ils font. Enfin, cet ouvrage met au jour les diverses formes de résistance, mécanismes de dégagement ou réactions défensives mises en œuvre par les individus. Pour certains, le paradoxe rend fou. Pour d’autres, il est un aiguillon, une invitation au dépassement, à l’invention de réponses nouvelles, individuelles et collectives.

Vincent de Gaulejac est professeur émérite à l’université Paris 7-Denis Diderot, président du Réseau international de sociologie clinique (RISC), auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont La Névrose de classe, La Société malade de la gestion et Travail, Les raisons de la colère.
Fabienne Hanique est sociologue, professeur à l’université Paris 7-Denis Diderot, chercheur au LCSP, vice-présidente du RISC, auteur de Le Sens du travail, et (en coll.) La Sociologie clinique. Enjeux théoriques et méthodologiques.

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