Un article de la revue Références en santé au travail
La revue Références en santé au travail de l’INRS vient de publier une mise au point sur les benzodiazépines et le travail, une des familles de médicaments psychotropes les plus consommés en France. Des données sur l’usage et l’impact des molécules à visée anxiolytique et hypnotique sont présentées dans un premier temps. Plusieurs recommandations sont ensuite données afin que les services de santé au travail puissent proposer des mesures de prévention, tant sur le plan collectif qu’individuel.
Les benzodiazépines sont des médicaments psychotropes, qui ont notamment des propriétés anxiolytiques, hypnotiques, amnésiantes ou myorelaxantes. 20 benzodiazépines et apparentés sont aujourd’hui commercialisés en France. À l’échelle européenne, la France est le 2e pays consommateur de benzodiazépines. Parmi ces dernières, les molécules anxiolytiques et somnifères sont les plus consommées.
La revue Références en santé au travail de l’INRS vient de publier dans son dernier numéro une mise au point « Benzodiazépines et travail ». Il s’agit d’une revue de la littérature, qui :
- fait le point sur la consommation dans la population générale (avec un tableau des benzodiazépines et apparentés commercialisés en France en 2015, incluant le nom des substances actives et son équivalence en nom de spécialités commercialisées),
- présente les risques liés à la consommation de benzodiazépines (tolérance, pharmacodépendance et sevrage, risque routier, risque de chute, atteinte des fonctions cognitives et psychomotrices),
- rappelle le cadre de prescription de ces médicaments,
- fournit des données spécifiques en milieu de travail (niveaux de consommation, liens entre facteurs liés au travail et consommation de benzodiazépines, accidentologie au travail),
- précise le rôle des services de santé au travail, avec des actions à visée collective (exemple en cas de travail en horaires atypiques) ou individuelle (notamment les informations qu’il convient de fournir aux salariés).
Via le site de l’INRS