Une étude américaine décrit pour la première fois le lien entre stress et maladie cardiovasculaire chez l’humain.
Des chercheurs américains ont décrit pour la première fois le lien entre stress et augmentation de risque cardiovasculaire. En étudiant l’activité cérébrale par imagerie, ils ont retrouvé que la stimulation chronique ou excessive du centre qui gère le stress dans le cerveau provoque des altérations métaboliques à plusieurs niveaux, responsables de ce sur-risque de maladie cardiovasculaire et d’AVC.
Bien que depuis des années, des études épidémiologiques montrent une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires et d’AVC (accident vasculaire cérébral) chez les personnes exposées au stress chronique, les mécanismes expliquant ce sur-risque restaient inconnus. Cependant, des études conduites sur des modèles animaux ont montré que la stimulation de l’amygdale, la structure du cerveau qui gère le stress et la peur, provoque des altérations au niveau de la moelle osseuse et des artères mais jusqu’ici, on ignorait si ces altérations s’appliquaient chez l’homme.
Une étude mesurant l’activité cérébrale et d’autres structures
Une équipe de chercheurs américains de l’hôpital général de Boston (Etats-Unis) s’est penché sur le sujet en étudiant l’activité cérébrale de sujets âgés de plus de 30 ans au moyen de tomographies par émission de positons ou PET-Scan, qui mesurent l’activité métabolique des différentes structures cérébrales. Parallèlement, les chercheurs ont mesuré l’activité de la moelle osseuse, l’inflammation artérielle et, dans un petit sous-groupe, la sécrétion la protéine C réactive, une substance inflammatoire. Ils ont ensuite fait une corrélation entre les altérations observés au niveau cérébral lors des situations de stress, et les autres paramètres. Les résultats de cette recherche oun été publiés dans la revue The Lancet.
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