Les salariés de deux centres postaux avaient cessé le travail il y a 12 jours.
Ils ont obtenu gain de cause. Une centaine de salariés de La Poste en Dordogne, ont repris le travail ce mardi, après l’annonce du départ de cadres qu’ils mettaient en cause pour « harcèlement managérial ».
Ils avaient cessé de travailler il y a 12 jours, après le suicide d’une postière pour lequel une enquête de gendarmerie est en cours.
Selon des syndicats, cette collègue, dépressive et en arrêt maladie, avait exprimé son ressenti de « harcèlement » de la part de la direction dans des SMS à des collègues, quelques heures avant son geste.
Les syndicats de Siorac et Sarlat, dénonçant un « contexte notoire de réorganisation du travail à marche forcée » et de management local « de combat », avaient estimé qu’un tel drame était prévisible, et réclamé la mise à l’écart de trois cadres locaux.
Le fils de la victime a porté plainte pour harcèlement moral contre le groupe La Poste et contre un cadre de l’entreprise, selon France Bleu Périgord.
Deux enquêtes internes
La direction a précisé mardi que deux cadres « ont exprimé le souhait » de ne plus retravailler sur site, et un troisième de n’y plus retravailler pendant la durée d’une enquête paritaire interne. Il a été accédé à leurs demandes, selon la même source, sans précision sur leur affectation future.
Le personnel a voté la reprise du travail dans la foulée de cette annonce, et les deux centres à l’arrêt (Sarlat et Siorac-en-Périgord) ont repris leur activité. Ils ont observé une minute de silence en hommage à leur collègue de 44 ans, retrouvée pendue à son domicile.
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