Cortex questionne la manière dont les médias d’information et les médias sociaux abordent les problématiques liées à la santé mentale, une question cruciale de santé publique avec des implications dans divers secteurs de la société, tels que le monde du travail ou le milieu scolaire.
« Les problèmes de santé mentale ne sont plus seulement des problèmes spécialisés de psychiatrie et de psychologie clinique ; ils relèvent également de problèmes généraux de la vie sociale qu’ils traversent de part en part », expliquait le sociologue Alain Ehrenberg lors du lancement en France, en octobre 2016, du Conseil national de santé mentale.
Il n’y pas de meilleurs moments pour aborder la santé mentale
Depuis de nombreux mois, et notamment l’année 2020 qui a été marquante avec l’avènement du coronavirus, nous avons remarqué une évolution de la perception de la santé mentale.
Les médias jouent un rôle crucial dans la formation de l’opinion publique et peuvent influencer la manière dont les troubles mentaux sont compris, perçus et discutés.
À travers les témoignages de Florent, étudiant à Lyon, Christelle Tissot-Grosset journaliste et fondatrice du média Musae, Steph Bluelips coach et hôte du podcast J’ai peur donc j’y vais et Marie Pezé, psychologue et fondatrice du réseau Souffrance et Travail, explorons la manière dont les médias ont fait évoluer la perception de la santé mentale, en abordant quatre points clés : la santé mentale, l’émergence des contenus liés à cette dernière, la prise de conscience collective et les dérives de la médiatisation de la santé mentale.
Par Lucie Rousvoal, étudiante en journalisme.