Temps partiel pour les uns, « surtravail » pour les autres

Inégalités et Discriminations, Stress Travail et Santé

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« Se tuer à la tâche » est une expression à prendre au pied de la lettre. Combien de personnes meurent-elles annuellement d’un excès de travail ?

Selon des sources journalistiques et académiques, ce chiffre atteindrait 600 000 en Chine (Bloomberg le 30 juin 2014, citant le quotidien chinois China Youth Daily), 70 000 aux Etats-Unis (« The Relationship Between Workplace Stressors and Mortality and Health Costs in the United States », Joel Goh, Harvard Business School, Jeffrey Pfeffer et Stefanos A. Zenios, Stanford University, Management Science, 13 mars 2015), 20 000 au Japon (groupe audiovisuel ABC Australia le 20 juillet 2015).
Cette question ne concerne pas que les trois premières puissances mondiales. Dans la version 2015 de son Better Life Index, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) mesure la proportion de salariés qui « travaillent un très grand nombre d’heures », c’est-à-dire plus de 50 heures par semaine, donc plus que les 48 heures autorisées par la première convention de l’Organisation internationale du travail (OIT), qui date de 1919.
On observe que 12,5 % des salariés de l’OCDE franchissent allègrement le seuil fixé il y a près d’un siècle. En pointe, les pays asiatiques et certains pays anglo-saxons. Le Japon compte officiellement 22 % de salariés qui travaillent plus de 50 heures. Il est talonné par la Corée avec un taux de 19 %. Les héritiers de l’éthique protestante font un tir groupé, avec l’Australie à 14 %, la Nouvelle-Zélande à 14 %, la Grande-Bretagne à 13 % et les Etats-Unis.

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