[HUMOUR] Reportage à l’hôpital Bien-être

Humour

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Une petite parodie sur les mesures prises dans le monde hospitalier face aux souffrances au travail des personnels.

Aujourd’hui, le Quotidien du Docteur vous emmène en reportage dans un hôpital pas comme les autres. A l’hôpital Bien-être, on s’occupe du bien-être des patients et des soignants.

Dans le service du Professeur Leponte, on prend le bien-être très au sérieux. « On a eu des patients qui nous ont dit qu’ils avaient été traités avec violence alors il a fallu qu’on réagisse. » (Pr Leponte) « Mon père, l’éminent Professeur Leponte, a toujours dit: la bonne médecine se fait aussi avec le patient et pas seulement sur le patient. »

Monsieur Robert est un patient du service (du moins il est sur un brancard dans l’attente qu’une chambre se libère). Il tient dans sa main un nouveau dispositif bien-être innovant: la tablette Fil-goude© lui permettant de noter son degré de satisfaction, de bonhomme vert souriant à bonhomme rouge fâché.

« Avec la tablette Fil-goude© on met vraiment le patient au centre du système de santé. » Pr. Leponte

Pour Monsieur Robert, malgré les escarres générés par ses six jours sur un brancard, il y a cette sensation agréable d’être traité avec respect et de façon innovante. Le progrès est indéniable.

Le Professeur a également rendu obligatoire une formation à la Communication Non Agressive (CNA) afin d’améliorer les rapports entre soignants et patients.

« Nous profitons de la pause déjeuner, on mange son repas dans la salle de repos tout en assistant au cours, c’est gagnant-gagnant. »

Laurent, jeune médecin du service, témoigne:

« Avant je disais aux patients: vous êtes trop gros! Arrêtez de bouffer! Maintenant je leur dis: il faut penser à diminuer votre adiposité superficielle. Après, il parait que c’est pas toujours le poids le problème… mais quand même, entre nous, on peut dire la vérité: ils sont trop gros! »

Les syndicats du personnel se sont bien sûr plaints du fait que le cours soit organisé sur un temps de repos, dans leur habituelle tradition rétrograde.

Suite aux différents scandales des violences obstétricales et gynécologiques, l’hôpital Bien-être n’est pas resté indifférent et a mis en place une cellule d’écoute et un atelier sophrologie pour toutes les patientes concernées. Le Professeur Papanicolou, gynécologue-obstétricien, témoigne: « Maintenant je donne directement le téléphone de la cellule d’écoute aux patientes après leur accouchement. Avant, j’avais des plaintes jusque par-dessus la tête mais maintenant elles vont faire de la sophrologie et je suis tranquille. »

Mais à l’hôpital Bien-être, on s’occupe aussi du bien-être des soignants!


Lire l’excellente suite sur le site https://lexterne.wordpress.com
 

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