L’absentéisme au travail a marqué une «légère hausse» en France en 2014, les salariés s’absentant en moyenne 16,7 jours par an, selon une étude de l’institut Alma Consulting Group.
L’absentéisme au travail a marqué une «légère hausse» en France en 2014, les salariés s’absentant en moyenne 16,7 jours par an, selon le septième baromètre de l’institut Alma Consulting Group. Dans le secteur privé, le taux d’absentéisme s’est élevé à 4,59% en 2014 (contre 4,26 l’année précédente), proche des 4,53% atteint en 2012. Cette tendance à la hausse s’est accompagnée d’un «allongement de la durée des absences, à l’instar des chiffres publiés par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie», assure l’étude. De même, la part de salariés n’ayant eu aucune absence a légèrement baissé, pour s’établir à 53% (-2 points), d’après les DRH consultés.
Si la santé ou des motifs personnels sont «naturellement» citées comme premières causes d’absence, selon l’étude, les autres raisons touchent à l’organisation de l’entreprise: mauvaise organisation ou conditions de travail (9%), manque de reconnaissance (7%) ou encore charge de travail (6%), mauvaise ambiance (4%), manque de soutien managérial (4%).
Au niveau national, les coûts directs de l’absentéisme – maintien du salaire de l’employé absent, coût de son remplacement temporaire éventuel et «perte de valeur ajoutée entraînée par cette absence» -, qui représentent environ 5,8% de la masse salariale (charges incluses) s’élèvent donc à environ 45 milliards d’euros pour l’ensemble des entreprises du secteur privé, conclut l’étude. En ajoutant les coûts «indirects» (prévention, prévoyance, cotisations dédiées aux accidents du travail et aux maladies professionnelles), la facture atteindrait même 60 milliards d’euros.
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