Dans la nuit de mercredi à jeudi, un employé du constructeur est décédé après avoir eu un malaise lors d’un entretien avec sa direction. Pour la CFDT, la procédure, qui pouvait donner lieu à un licenciement, reposait sur un dossier qui «apparaissait vide».
C’est un «immense gâchis humain», selon la CFDT. Dans la nuit de mercredi à jeudi, un salarié du Technocentre de Renault à Guyancourt (Yvelines) est mort après avoir eu un malaise lors d’un entretien disciplinaire avec la direction. Agé de 44 ans, l’homme, marié et père de famille, est décédé à l’hôpital Mignot au Chesnay, près de Versailles, où il avait été transporté. Le salarié, non syndiqué, était convoqué pour un entretien portant sur «une éventuelle sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement», dont le motif n’a, pour l’heure, pas été précisé.
Au cours de cet échange, le salarié était accompagné d’un délégué. Dans un communiqué, la CFDT explique : «Cet entretien préalable n’a pas pu être mené à son terme compte tenu de l’émotion et de l’anxiété ressenties, entraînant un malaise de notre collègue et provoquant son évacuation aux urgences.»
«Cela a été très rapide, moins de vingt minutes», précise à Libération un responsable du syndicat. Et d’ajouter : «C’est une affaire que nous suivions depuis longtemps. Au regard des éléments que nous avions en notre possession, le dossier nous apparaissait vide.» Pour le salarié, la procédure était même «totalement infondée» et «profondément injuste», selon la CFDT, qui raconte comment ce dernier «vivait extrêmement mal cette période».
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