En ce 1er mai 2023, l’ensemble des membres du réseau Souffrance & Travail rend hommage aux travailleuses et travailleurs « invisibles », celles et ceux que l’on ne voit pas, que l’on ne voit plus, et à qui l’on doit pourtant bien plus qu’on ne l’imagine.
Merci à elles et à eux. Merci à vous.
« Madame, je suis un peu navré de faire intrusion sur votre page personnelle.
C’est le seul moyen que j’aie trouvé pour vous dire simplement ceci :
j’enseigne la philo à Marseille, dans une petite école post-bac; depuis 5 ou 6 ans au moins, j’utilise votre chapitre « La beauté du geste » pour faire réfléchir mes étudiants sur le travail.
Je corrige actuellement une nouvelle « livraison » de copies inspirées par vos pages. Et je suis, une fois de plus, bouleversé par ce que votre texte inspire à mes étudiantes et étudiants, dont plusieurs sont filles ou fils de « Fatima« . Et d’autres, qui sont loin de l’être, découvrent un monde inconnu et me livrent ce qui s’apparente parfois à un récit de conversion.
Fatima et vous-même faites de grandes choses inaperçues dans beaucoup de jeunes existences, qui ne sont plus les-mêmes après vous avoir rencontrées.
Moi-même je ne me lasse pas de ce texte, que j’ai intégralement recopié pour l’avoir toujours dans mon ordinateur. Je ne le relis jamais sans émotion ni nouvelle découverte.
Voilà, c’est tout. Merci. J’espère que vous allez bien en ces temps étranges. V»
Mail reçu par Marie Pezé au mois d’avril 2023.