Danièle Linhart est Directrice de recherche émérite au CNRS au sein du laboratoire GTM-CRESPPA (Genre, Travail, Mobilités – Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris).
Le télétravail a exacerbé certains des aspects délétères du travail « présentiel »: l’absence de collectif informel qui permet un partage de valeurs et de savoir faire professionnel. Une individualisation, personnalisation de la relation de chacun à son travail et une mise en concurrence systématique.
Un contenu du travail prescrit avec les procédures, protocoles, méthodologies, process, reportings pensés par d’autres qui rend le travail formel, abstrait et peut donner un sentiment d’impuissance.
Ces aspects s’amplifient avec le télé-travail : sentiment de solitude et amplification de l’abstraction, du formalisme d’un travail qui perd de son sens.
La vidéo Le télétravail, une fausse bonne solution
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