Un questionnaire pour les cliniciens et pour les patients élaboré par Marie PEZÉ.
Le burn-out est encore trop souvent renvoyé à des caractéristiques personnelles, surinvestissement du travail, terrain addictif, besoin excessif de reconnaissance, engluant le salarié dans sa culpabilité individuelle, exonérant les organisations du travail de leur obligation de préserver la santé des salariés (L 4121-1 à L 4121-5 du Code du travail). La conscience professionnelle, autrefois vertu majeure, est-elle devenue une pathologie ? Vouloir bien faire son travail en ayant le temps, les moyens, les objectifs relève-t-il d’un idéal névrotique ? Le burn-out est appréhendé comme un drame de l’insuffisance individuelle alors qu’il relève d’une pathologie sociale, voire de civilisation. Le test de propagation n’est pas une échelle d’autoévaluation chiffrée dont raffolent les médecins, de par leur formation scientifique. C’est un parcours clinique permettant, au fils des cases, de mesurer les modifications souvent infraliminaires, subreptices, dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée, qui font évoluer un salarié vers l’épuisement.
Consulter le test à cette adresse :
https://www.souffrance-et-travail.com/guides-pratiques/auto-evaluation-epuisement-professionnel
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