Les cas de souffrance au travail, de stress, de pression sur les salariés ne sont plus réservés aux entreprises, qu’elles soient publiques ou privées.
Depuis 2006, les enseignants-chercheurs et les personnels administratifs sont mis à rude épreuve. En cause, une succession de réformes, le passage à l’autonomie, des fusions d’établissements, une compétition acharnée pour décrocher des budgets de recherche…
Les syndicats constatent unanimement une montée sans précédent du mal-être et du nombre de dépressions. « Depuis le début de l’année, nos permanences du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail de l’université d’Aix-Marseille ont reçu six signalements de harcèlement présumé, dont certains d’enseignants-chercheurs qui, jusqu’à maintenant, parlaient peu de ces sujets », témoigne Max Lebreton, élu de la Fédération syndicale unitaire.
A Strasbourg, où les trois universités ont fusionné en 2009, et où on prend manifestement ces questions à cœur, des enquêtes et des réunions ont révélé un stress très élevé chez 10 % des personnels. A l’université de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), sur les 29 % d’agents ayant répondu à une enquête, un tiers se plaint de « mal-être » et 12 % de « très fort mal-être », en particulier dans les services ayant fait l’objet de restructuration.
La pression s’accentue sur les chercheurs…
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