A l’université, les cas de souffrance au travail se multiplient

03 octobre 2014 | Stress Travail et Santé

Les cas de souffrance au travail, de stress, de pression sur les salariés ne sont plus réservés aux entreprises, qu’elles soient publiques ou privées.

Depuis 2006, les enseignants-chercheurs et les personnels administratifs sont mis à rude épreuve. En cause, une succession de réformes, le passage à l’autonomie, des fusions d’établissements, une compétition acharnée pour décrocher des budgets de recherche…
Les syndicats constatent unanimement une montée sans précédent du mal-être et du nombre de dépressions. « Depuis le début de l’année, nos permanences du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail de l’université d’Aix-Marseille ont reçu six signalements de harcèlement présumé, dont certains d’enseignants-chercheurs qui, jusqu’à maintenant, parlaient peu de ces sujets », témoigne Max Lebreton, élu de la Fédération syndicale unitaire.
A Strasbourg, où les trois universités ont fusionné en 2009, et où on prend manifestement ces questions à cœur, des enquêtes et des réunions ont révélé un stress très élevé chez 10 % des personnels. A l’université de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), sur les 29 % d’agents ayant répondu à une enquête, un tiers se plaint de « mal-être » et 12 % de « très fort mal-être », en particulier dans les services ayant fait l’objet de restructuration.
La pression s’accentue sur les chercheurs…
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