Les agents de la collectivité municipale, dont les salariés de l’Ehpad du Bosc (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), ont fait part auprès de leurs syndicats du mal-être qui règne au sein de leurs structures respectives.
Frédéric Trognon (syndicat FO) et Eric Debals (syndicat FAFPT) ont souhaité informer le public de ses difficultés.
«Suite à l’expression de la part de nombreux salariés de l’Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) d’une profonde souffrance et de risques psychosociaux graves, (dixit la médecine du travail) des agents nous ont sollicités pour la défense de leurs intérêts et de ceux des résidents et de leur famille.
Suite à nos travaux d’investigation, il s’avère que la situation est inquiétante aussi bien pour les employés de la résidence que pour d’autres agents de la collectivité.
Nous avons, FO et FAFPT, décidé devant l’urgence de la situation, de constituer une intersyndicale (ce qui ne s’est pas produit depuis plus de 20 ans) pour agir et défendre l’intérêt général.
Suite à nos différentes rencontres avec l’ensemble des parties prenantes (entretien avec les élus, réunions ordinaires extraordinaires du CHSCT, etc.) nous constatons ce qui nous semble être une forme d’attentisme de la part de ceux qui sont habilités à prendre des décisions. De nombreux agents, en l’absence de manifestation claire de la part des élus de la commune à prendre véritablement au sérieux la situation qui accable tant de monde, se préparent à faire grève.
C’est pourquoi, dans un souci de prévention et de protection des agents dans leur fonction d’une part, des résidents d’autre part, tout autant que le bon fonctionnement du service public, et pour éviter tout débordement de blocage, nous avons décidé de porter à la connaissance du public cette question qui nous concerne toutes et tous en tant qu’administré, en tant que citoyen.
À seule fin de permettre d’éviter un incident grave (sur qui porterait la responsabilité dans ce cas ?) et de faciliter les prises de décisions qui s’imposent».
Via le site www.ladepeche.fr