Quand le travail rend malade, ce n’est pas l’individu qu’il faut soigner, mais l’organisation qu’il faut interroger.
Le baromètre national publié par EKILIBRE Conseil et OpinionWay, relayé par Santé Mentale, met en lumière une réalité alarmante : près de 8 salariés sur 10 se déclarent concernés par une fatigue professionnelle, et 43 % expriment un sentiment de mal-être au travail.
Ce n’est pas une fatalité individuelle, mais le symptôme d’un dysfonctionnement structurel.
Les causes racines identifiées ?
- Charge mentale excessive
- Intensité émotionnelle soutenue
- Absence d’écoute et de reconnaissance
- Inadéquation des moyens alloués
Ces facteurs organisationnels sont les principaux prédicteurs du mal-être, bien devant les caractéristiques personnelles ou contextuelles.
Il est temps de changer de paradigme
Comme le souligne Jean-Christophe Villette, psychologue du travail et des organisations : « Ce que montre notre analyse, c’est une invitation à dépasser l’analyse des fragilités individuelles culpabilisantes pour les salariés en déséquilibres. J’invite à questionner la santé organisationnelle. »
Agir sur les causes structurelles, c’est prévenir la souffrance au travail. Il est essentiel de repenser l’organisation du travail, de valoriser l’écoute et la reconnaissance, et d’adapter les moyens aux objectifs fixés.
Pour approfondir cette réflexion, lire l’article complet, « Les racines du mal-être au travail« , sur le site https://www.santementale.fr