La Fondation Pierre Deniker a dévoilé en Novembre dernier, les résultats d’une première étude jamais réalisée : l’évaluation d’une détresse orientant vers un trouble mental chez les actifs français et leur exposition aux facteurs de risques psychosociaux liés au travail.
Le risque psychosocial le plus associé à une détresse orientant vers un trouble mental pour tous les actifs est l’importance de l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle : 15% d’entre eux déclarent ne pas y arriver et parmi eux, 45% présentent une détresse psychique, orientant vers un trouble mental.
Les facteurs majoritaires des risques chez les salariés :
Les facteurs de risques psychosociaux les plus associés aux détresses des salariés sont liés à la valorisation du travail, à la solidarité entre collègues et à la circulation de l’information.
- « l’importance de la communication au travail » (44% des salariés estiment que la communication et la circulation d’informations ne sont pas satisfaisantes dont 32% présentent une détresse orientant vers un trouble mental. Or, 15% des salariés qui se disent non-impactés par ce facteur présentent aussi cette détresse mentale),
- « l’importance de la solidarité au travail » : 27% des salariés déclarent ne pas pouvoir compter sur leurs collègues dont 39% présentent une détresse psychique. Or, 17% des salariés qui se disent non-impactés par ce facteur présentent aussi cette détresse mentale,
- « l’importance d’avoir un travail valorisant » : 22% des salariés déclarent ne pas se sentir utile au travail et n’ont pas une bonne image d’eux-même dont 40% présentent une détresse psychique. Or, 18% des salariés qui se disent non-impactés par ce facteur présentent aussi cette détresse mentale.
Les principaux résultats de l’étude révèlent que les femmes sont majoritairement plus touchées que les hommes (26% contre 19%), que les aidants présentent plus de risques que ceux qui n’ont pas cette responsabilité (28% contre 19%) et que les travailleurs qui passent plus d’une heure et demi par jour sont plus susceptibles de développer un trouble mental que ceux qui passent moins d’une heure et demi dans les transports (28% contre 21%).
Via www.sstrn.fr