Malakoff-Humanis a interrogé environ 3 000 salariés du privé ayant travaillé dans les conditions imposées par l’épidémie. Il en ressort notamment le risque de voir les risques psycho-sociaux augmenter.
Bien sûr, la crise n’a pas été vécue de la même manière par tous les salariés, tout dépend du secteur d’activité. Que l’on travaille au bureau ou à l’usine, le ressenti n’est pas le même. Mais pris dans leur globalité, les chiffres sont ce qu’ils sont : un tiers des sondés estime que leur activité professionnelle s’est intensifiée depuis la crise.
Près d’un quart (23%) pensent qu’elle empiète sur leur vie personnelle, quand 14?% déclarent subir plus de tensions au travail. La crainte de perdre son emploi née au moment du confinement, doublée du sentiment d’isolement, ressortent également.
12?% de salariés qui ont vu leur état de santé se dégrader
« On est dans un contexte qui pourrait pousser à l’augmentation de risques psycho-sociaux si on n’y prend pas garde » alerte Anne-Sophie Godon, en charge de l’étude chez Malakoff-Humanis. D’autant, précise le sondage, que même si majoritairement, les salariés sont conscients que leur entreprise s’est grandement mobilisée pour protéger la santé et l’emploi, seuls 4 salariés sur 10 se sont réellement sentis accompagnés psychologiquement par leur direction.
Plus embêtant encore, 12?% des personnes interrogées déclarent ouvertement que leur santé s’est dégradée depuis le début de la crise (contre 8?% seulement ayant constaté une amélioration). Pour Anne-Sophie Godon, « tout ça pourrait là aussi se traduire par plus d’arrêts maladies dans les prochaines semaines ».
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