Les effets subjectifs des « nouvelles » organisations du travail. Souffrance et plaisir au travail dans une plateforme numérique, une Scop et une entreprise libérée (13 août 2024)

L’institut de psychodynamique du travail (IPDT) explore les effets subjectifs des « nouvelles » organisations du travail. Une étude de Christophe Dejours (Responsable scientifique), Université de Nanterre, Stéphane Le Lay, IPDT, Fabien Lemozy, IPDT, Isabelle Genet, Université de Paris

Le projet lancé en 2019

La Dares et la Drees ont lancé en 2019, un appel à projets de recherche (APR) afin d’examiner les conséquences des transformations des conditions et de l’organisation du travail, des nouveaux modes de management, des nouvelles formes d’emploi, ainsi que des emplois précaires et du chômage sur la santé mentale.

Cet appel visait également à explorer les dispositifs de prévention, de rétablissement ou de réparation des atteintes à la santé mentale des actifs. 

Cette recherche qualitative explore, à partir de trois terrains, les formes de coopération entre salariés et les stratégies de défense déployées par les travailleurs pour faire face à la différence entre travail réel et prescrit, à laquelle ils sont confrontés.

Les trois trois terrains étudiés

• une plateforme numérique de livraison à vélo,
• une SCOP de livraison à vélo,
• une entreprise « libérée ».

Des entretiens cliniques collectifs ont été réalisés auprès des travailleurs de ces trois terrains sur la base du volontariat.

L’intérêt des participants pour participer à une enquête collective est un des principes fondamentaux de la recherche en psychodynamique du travail.

Les entretiens collectifs ont donné lieu, pour ces trois enquêtes, à des restitutions et à la validation des rapports par les enquêtés.

Télécharger la SYNTHÈSE DE L’ÉTUDE sur le site de la DARES

Résultat de l’enquête de terrain. Rapport final

Le rapport final a été rédigé par Stéphane Le Lay, sociologue (Institut de psychodynamique du travail), Fabien Lemozy, sociologue (Institut de psychodynamique du travail), avec la contribution d’Isabelle Gernet, psychologue (Université de Paris). Recherche sous la direction de Christophe Dejours, psychiatre et professeur émérite (Université de Nanterre).

Le rapport s’organise en cinq chapitres. Le premier est consacré à la théorie et à la méthodologie en psychodynamique du travail.

Les trois chapitres suivants portent sur les terrains proprement dits : livreurs à vélo de plateformes numériques, coursiers de la SCOP Salmo, et les salariés de l’entreprise libérée Proteotech.

Enfin, le chapitre 5 reviendra précisément sur la question du plaisir au travail, avant d’analyser les effets sociopolitiques des nouvelles organisations du travail investiguées.

Une dernière section abordera alors la question de la coopération verticale et de l’autorité.

Télécharger le RAPPORT FINAL sur le site de la DARES

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