Ma vie en boîte. Des exemples étrangers ont montré que le soutien entre collègues, au sein des entreprises, peut atténuer les conséquences des attentats sur les comportements. Inspirons-nous en !
Au lendemain du 11 septembre 2001, après l’effondrement des tours jumelles du World Trade Center, à New York, l’ambiance de travail n’était pas au beau fixe, aux Etats-Unis en particulier. Mais, contre-choc positif, dans un premier temps du moins, la tristesse, la peur, l’angoisse ont rapproché les êtres. Comme ici, pour certains, depuis le 13 novembre.
« Les attaques terroristes ont créé un sentiment d’unité. Nous avions un ennemi commun, nous faisions front ensemble contre la terreur, nous allions collectivement lui botter le cul. Ce sentiment de camaraderie et d’objectif commun a saisi le monde des affaires. Nous parlions d’une même voix », expliquait Chris Carey, consultant pour de petites entreprises, au magazine Forbes, en septembre 2011, soit dix ans après les attentats.
Cette envie, ce besoin d’entraide, semblaient être généraux. Des universitaires américains, Michael Cohn (université du Michigan), Matthias Mehl (université de l’Arizona) et James Pennebaker (université du Texas), sont arrivés à une conclusion similaire à la suite de travaux académiques.
Le « nous » plutôt que le « je »
Ils ont analysé les propos de plus de 1 000 blogueurs contribuant au site Livejournal.com, durant quatre mois avant et après l’événement. Ils en ont décortiqué le contenu et la formulation. Pour conclure que, statistiquement, la majorité de la population analysée se préoccupait davantage de la collectivité, employant le « nous » plutôt que le « je », par exemple. Même lorsque le blogueur parlait d’autre…
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