Les vidéos du colloque 2018 de l’association Soins aux Professionnels en Santé sont accessibles en ligne.
Ouverture avec Catherine Cornibert, docteur en pharmacie ; elle dirige les actions et la communication de SPS :
« Nous sommes heureux et fiers aujourd’hui de vous présenter les avancées de l’association SPS depuis sa création il y a maintenant trois ans, et les nouvelles actions à mettre en place dans les régions, puisque le thème de ce colloque porte sur deux points majeurs : prévention et régionalisation, et donc actions sur le terrain. Pour animer les trois tables rondes de la journée, je serai accompagnée par Eric Henry, médecin généraliste et président de SPS, Florence Robin, psychiatre et vice-présidente de SPS, et Martine Duclos, chef du service médecine du sport au CHU de Clermont-Ferrand, endocrinologue et physiologiste. Je remercie tout particulièrement le Conseil Régional d’Île-de-France, sa présidente Valérie Pécresse, sa vice-présidente Farida Adlani, son directeur général adjoint, Cédric Arcos, ainsi que la directrice du programme Région Solidaire, Karine Lacour-Candiard, pour leur accueil dans cet auditorium et le partenariat noué avec l’association SPS. Je remercie également tous les intervenants qui nous ont aidés à construire ce colloque, ainsi que tous nos fidèles et nouveaux partenaires sans qui SPS ne pourrait exister ».
Voir toutes les interventions au colloque : https://www.asso-sps.fr/colloque_2018_videos.html
L’intervention de Marie Pezé, docteur en psychologie, psychanalyste, responsable du réseau de consultations Souffrance et Travail :
« Les salariés français et les soignants sont plus atteints de psychopathologies des violences collectives que de psychopathologies individuelles. La prise en charge doit donc être spécifique. Elle s’appuie d’abord sur le rappel à la loi, à l’obligation pour l’employeur de protéger la santé physique et mentale du salarié, et sur le rappel au droit à la santé et à la dignité dans son travail. Les consultations Souffrance et Travail – qui sont aujourd’hui 140 sur le territoire – ont pour objectif de reconstruire la dégradation des conditions de travail et celle de la santé. Elles reposent aussi sur une prise en charge très spécifique – qui vise notamment à détruire très rapidement la culpabilité qui peut être ressentie, surtout chez les soignants – et d’emblée pluridisciplinaire. Nous accompagnons les personnes pendant plusieurs années, jusqu’à ce qu’elles se réconcilient avec le travail ».