Multiplication des urgences, pression des délais, objectifs à tenir… Se dépêcher pour accomplir ses tâches a de fortes répercussions sur la santé des salariés et la qualité du travail. Pourtant, la prévention peine à s’emparer des enjeux temporels.
Un dossier complet de la revue Santé & Travail
Travailler vite, être interrompu dans ses tâches, s’adapter à d’incessants changements d’organisation ou de technique, subir la pression des managers qui mettent en musique des décisions venues d’en haut, prises tout aussi hâtivement… Cette course effrénée plonge le monde du travail dans de multiples difficultés. Les atteintes à la santé physique et psychique des soutiers d’un système productif épuisant les ressources, de même que la piètre qualité des produits et des services qui en résulte, constituent la partie émergée de l’iceberg. D’autres conséquences sont inquiétantes, comme la panne de transmission des savoirs professionnels, faute d’attention accordée à l’intégration des nouvelles recrues.
Desserrer les contraintes temporelles n’est pas aisé pour les élus du personnel. A eux de ne pas se laisser piéger par le miroir aux alouettes d’une semaine de quatre jours sans aménagement de la charge de travail. Et de saisir l’occasion, quand surgissent des risques psychosociaux ou des troubles musculosquelettiques, d’investiguer les questions de temps. Sortir du « modèle de la hâte » appelle toutefois des changements profonds dans le système économique actuel, pour que les salariés profitent de ce que les Britanniques nomment quality time.
Sommaire du dossier sur le travail pressé
- 1/En finir avec la hâte au travail
- 2/Les managers en première ligne de la course sans fin
- 3/L’accueil entravé des nouvelles recrues
- 4/Semaine de quatre jours : quand l’intensité menace
- 5/Les élus du personnel ont peu de prise sur le temps
- 6/« Les enjeux socio-écologiques nécessitent un ralentissement de l’activité
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