Près de 200 personnes étaient rassemblées mardi matin [8 mars 2022] devant le siège d’Orpea à Puteaux. Les personnels des Ehpad, publics et privés, dénoncent la souffrance des salariés et la maltraitance des résidents.
Sous des nuées de drapeaux syndicaux, les voix des manifestantes et manifestants s’entremêlent. Peu importe qu’ils travaillent dans une ville différente, voire dans un autre pays, leur discours est le même?: la situation dans les Ehpad doit changer. Dans le froid matinal, près de 200 personnes se sont rassemblées, mardi à Puteaux, pour faire entendre une énième fois ce qu’elles dénoncent depuis des années déjà?: le manque de personnels, les salaires trop bas, mais en particulier la souffrance des salariés et, surtout, celle des résidents.
Il s’agit du premier «vrai gros rassemblement» depuis la sortie du livre les Fossoyeurs, glisse un syndiqué. La date du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, n’a pas été choisie par hasard. Il y a là tout un symbole : dans les Ehpad, les employées sont majoritaires. Comme pour de nombreux métiers dits «féminins», «notre travail n’est pas valorisé et on ne nous considère pas», martèle Anissa Amini, secrétaire fédérale Sud et référente grand âge.
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