Productivisme à outrance, gestion par le stress, culte de la performance… de plus en plus de salariés souffrent au sein de leur entreprise. Sans compter ceux qui sont exposés à des produits toxiques et qui meurent en silence.
Le travail, c’est la santé », dit la chanson. C’est vrai dans la majorité des cas, mais si le travail construit, il peut aussi détruire. Selon un sondage publié en septembre dernier, la moitié des salariés de 35-49 ans estimaient que le travail nuit à leur santé. En 2010, une enquête de la médecine du travail indiquait qu’une personne sur cinq souffrait de harcèlement moral.
Stress, dépression, infarctus, burn-out, suicides… de plus en plus de salariés sont sous pression et craquent, souvent dans l’indifférence générale, comme le raconte Rachel Saada, avocate, à propos d’un cadre de Renault qui s’est suicidé et dont elle a défendu le dossier devant les tribunaux : « A chaque fois qu’il parlait de son épuisement à ses collègues, ils lui répondaient en anglais “?Ta souffrance is not mine?”. L’hyperproductivisme de l’entreprise avait condamné tout le monde au silence. »
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Un harcèlement moral à l'origine d'une maladie professionnelle
Voici la copie d’un arrêt rendu par la Cour d’Appel de CHAMBERY en date du 13 décembre 2011, fort...