« Notre temps est de plus en plus fragmenté » : sommes-nous de plus en plus impatients ?

Stress Travail et Santé

Partager cet article :

Les technologies nourrissent et se repaissent de l’attrait de notre cerveau pour les gratifications immédiates. Tout va toujours plus vite. Avec quelles conséquences ? Enquête sur un hold-up attentionnel massif.

Pester car une application ne s’ouvre pas instantanément sur un smartphone (pour rappel, un ordinateur portable mettait plus de deux minutes à démarrer avec le système d’exploitation Windows 2000) ; renoncer à entrer dans un magasin car il y a trop d’attente aux caisses ; regarder un vieux film et se surprendre à penser que le rythme est trop lent, etc. Sommes-nous de plus en plus impatients ? Il suffit de poser la question autour de soi pour rallonger sans peine cette liste d’anecdotes prises dans la vie quotidienne.

Des sondages, souvent diligentés par des entreprises qui annoncent vouloir nous faire gagner du temps, l’affirment. Ainsi, 82 % des Français se disent « plus impatients qu’auparavant », selon une étude pour la banque en ligne – et sans guichet – ING. Une enquête, réalisée en 2018 pour la direction du site Lemonde.fr, a mesuré qu’après cinq secondes d’attente, sur dix lecteurs potentiels derrière l’écran, trois jetaient l’éponge. La nouvelle formule, lancée en novembre 2018, a répondu à ce besoin d’immédiateté : le temps de téléchargement du site est passé de 8 à 2 secondes et la fréquentation a bondi, gagnant « 24 % de pages vues par visite », explique Kevin Singer, responsable du pôle audience.


Lire la suite (payante) sur le site https://www.lemonde.fr

A lire dans le magazine

Le travail en miettes

Le live proposé par Mediapart ce soir, "Travail en miettes, chômage de masse" m'a inspiré quelques...

Réseaux Sociaux

Suivez-nous sur les réseaux sociaux pour des infos spéciales ou échanger avec les membres de la communauté.

Aidez-nous

Le site Souffrance et Travail est maintenu par l’association DCTH ainsi qu’une équipe bénévole. Vous pouvez nous aider à continuer notre travail.