Enquête 2016 : la reconnaissance du travail en France

22 décembre 2016 | Emploi et Chômage

FIDAL, l’Anact et Amplitude, publient les résultats de leur enquête inédite consacrée à la reconnaissance au travail en France, dans un contexte où le besoin de reconnaissance est majoritairement exprimé par les salariés et reconnu comme insuffisamment mis en œuvre. Cette enquête fait le point sur les usages des entreprises françaises.

L’enquête, menée au cours du printemps 2016, répond ainsi à plusieurs objectifs : déterminer si la politique de reconnaissance au sein de l’entreprise est jugée satisfaisante, en identifier les principaux critères, connaitre les pratiques existantes, définir les priorités de l’entreprise en matière de reconnaissance et apprécier la qualité des débats dans l’entreprise.

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PRÉAMBULE

La grande majorité des travaux scientifiques et des spécialistes du management développent l’idée selon laquelle le besoin de reconnaissance est ressenti par une part importante des collaborateurs, quels que soient leur statut ou le secteur économique dans lequel ils évoluent. Avec la quête de sens et l’espoir d’évoluer, la reconnaissance est au cœur des aspirations de tout être humain en situation de travail.
Pratique difficile à appréhender car multidimensionnelle, la reconnaissance est à la fois individuelle et collective, spontanée ou organisée. Elle peut toucher la personne comme la tâche.
Il est désormais communément admis que la reconnaissance au travail est un élément déterminant pour développer l’identité des individus, donner un sens à leur activité professionnelle, et contribuer au sentiment de bien-être au travail.
Cette reconnaissance est donc tout naturellement devenue une composante essentielle de la vie au travail.
Elle touche toutes les organisations, privées comme publiques, et tous les métiers, du bas en haut de la hiérarchie. Elle peut prendre la forme de revendications salariales, de statuts, mais ce que l’on constate plus globalement c’est une demande plus marquée sur l’humain et le respect que chacun estime devoir recevoir.

Comment les entreprises abordent-elles cette notion de reconnaissance au travail ? Quelles sont leurs pratiques ? Comment ces dernières sont vécues par leurs employés ?
A l’heure où le désengagement des salariés est largement répandu, observé et commenté, la mise en place d’une politique de reconnaissance peut-elle être un moyen d’inverser la tendance ?
C’est tout l’objet de cette enquête, menée auprès de 423 décideurs entre le 19 avril et le 13 mai 2016. Elle tend à apporter un éclairage inédit sur « l’état de l’art » vu du côté des dirigeants comme des responsables RH.

Via www.anact.fr

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Qui travaille davantage – et plus efficacement – en Europe ?

La France se place alors comme le pays le plus productif derrière l’Autriche et se situe plus de 8 points au-dessus de la moyenne de l’Eurozone. Parmi les grandes économies, l’Italie en 5ème position devance l’Allemagne 7ème et l’Espagne mais sont tous trois décrochées, la Grèce et le Portugal sont encore beaucoup plus loin. Dire que les travailleurs Français travaillent moins est donc faux, du moins lorsque l’on prend comme base ceux qui occupent effectivement un emploi.

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