Entre psychologie, santé, droit, ergonomie et sociologie des organisations, répertorier les champs disciplinaires qui s’intéressent à la souffrance au travail est une tâche titanesque
Toujours plus vite
Si les technologies de l’information et de la communication peuvent requalifier l’individu, elles risquent également de le dessaisir de ce qui fait sens pour lui et de dénaturer l’activité. En se formant régulièrement, les salariés sont parfois soumis au « technostress ». L’épuisement guette, le recours à des produits psychostimulants provoque des addictions.
Bonne ou mauvaise ambiance ?
Dans un climat de relations saines et confiantes entre salariés, le manager a un rôle à jouer ainsi que les collègues entre eux. Une atmosphère délétère et la personne ira au bureau à reculons.
Chômage et précarité
Le chômage entraîne une dégradation des conditions d’existence, et suscite un sentiment d’inutilité. Les emplois précaires eux aussi sont associés à une incertitude. Autre type d’exclusion : les placardisés. Des phénomènes de résistance menacent : sabotage, absentéisme, grève…
Nous sommes détenteurs de ressources
Qui dit gestion des ressources humaines dit bonne adéquation entre des êtres et des tâches à accomplir. En comprenant nos besoins humains fondamentaux (d’autonomie, d’estime de soi, de justice sociale…), les entreprises préviennent notre détresse.
Le syndrome du survivant
Certaines professions éclatent, des fonctions se réagencent. La disparition ou la dilution du métier est souvent douloureuse et oblige à se reconvertir. Celui qui reste (dans l’entreprise) après le départ, volontaire ou non, de ses pairs peut éprouver le syndrome du survivant et se protéger en se repliant sur lui-même.
Via Les Échos