Un cadre sur deux est fier de son entreprise

Emploi et Chômage

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Ils avouent ne pas exercer la profession de leurs rêves, mais sont 54% à déclarer s’épanouir dans leur travail.

Les cadres s’épanouissent dans leur travail, même s’ils n’ont pas réalisé leurs espoirs de jeunesse. Selon une enquête menée par Cadremploi auprès de 4000 cadres et dirigeants interrogés sur «mon travail et moi» et sur «mes collègues et moi», 56,5 % d’entre eux avouent ne pas exercer la profession dont ils rêvaient quand ils étaient jeunes.
Ils souhaitaient devenir en priorité ingénieurs (11 %) et pilotes de ligne (10 %). D’autres espéraient s’imposer comme scientifiques, journalistes, médecins et enseignants. Quatre sur dix reconnaissent qu’ils n’occupaient pas le poste souhaité dès la fin de leurs études. Le réalisme les a obligés à faire des choix. Près d’un sur quatre précise que c’est le manque de débouchés qui l’a contraint à choisir un autre emploi. Les cadres supérieurs et les personnes âgées de 56 à 65 ans ont souvent dû prendre cette décision.
Malgré les difficultés auxquelles les entreprises sont confrontées, 54% s’épanouissent dans leur travail. Ils affirment que le poste qu’ils occupent actuellement satisfait leurs attentes. Ils privilégient son contenu et l’acquisition continue de compétences. Cette démarche prouve que les cadres sont conscients de la nécessité de se former en permanence pour s’adapter aux transformations des entreprises. La rémunération n’arrive qu’en troisième position. Il est vrai que les entreprises demeurent prudentes en matière de salaires.
45 % se sentent mal
Selon une enquête publiée en septembre dernier par Deloitte, les sociétés dont le chiffre d’affaires est de moins de 100 millions d’euros prévoient des augmentations de 2,7 % cette année. Celles dont le chiffre d’affaires dépasse les 500 millions d’euros, 1,9 %. Malgré la course à la rentabilité des entreprises qui continuent de réduire leurs coûts, 53 % des cadres sont fiers de leur employeur. «Les cadres sont aujourd’hui les premiers acteurs de la promotion d’une entreprise. La fierté ressentie est un indicateur positif qu’il est nécessaire d’entretenir», explique Julien Breuilh, responsable des études chez Cadremploi. Leur attachement est dû à la qualité des relations humaines qu’ils entretiennent avec les autres collaborateurs de l’entreprise. Les cadres citent ensuite la performance des produits de l’entreprise, l’image et la notoriété (29 %) de la société.
Ils ne placent les engagements en faveur de la diversité ou de l’éthique et le rôle social de l’entreprise qu’en cinquième et sixième positions. Plus de la moitié des cadres (52,5 %) parlent également positivement de leur employeur. Mais 45 % avouent se sentir mal dans leur entreprise. «Même si le moral des cadres résiste à la morosité ambiante, nombreux sont ceux qui expriment une certaine lassitude, constate Julien Breuilh. Un sentiment que les entreprises, et particulièrement les directions ressources humaines, doivent prendre en compte afin de retenir leurs talents et être pleinement opérationnelles dans la perspective d’une reprise économique.»
Via Le Figaro Économie

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