Selon un courrier interne dont Les Echos publient les conclusions, un tiers des employés de l’institution de Francfort présente un risque de surmenage ou des signes d’épuisement.
Pointée du doigt par les militants anti-austérité, la BCE est aussi contestée de l’intérieur. L’un des syndicats de l’institution financière réclame, dans un courrier adressé aux 19 gouverneurs des banques centrales nationales de la zone euro, la création d’un millier de postes permanents pour que la BCE puisse faire face à ses missions, relatent les Echos ce samedi. Selon ce syndicat, qui représente 40% des salariés de la BCE, le manque criant de personnel menace la capacité de l’institution de Francfort à assumer ses fonctions, mais aussi la santé des salariés.
Une étude réalisée en septembre dernier par le cabinet spécialisé Psy@work, mandaté par le comité d’entreprise, révélait en effet qu’un tiers des 903 employés interrogés, sur les 2344 que compte l’institution, présentent un risque de surmenage, et 32% des signes d’épuisement. 4,5% ont même déclaré avoir des pensées suicidaires ou avoir envisagé de se blesser. Selon le syndicat, les représentants du conseil de la BCE sont clairement «responsables des décisions qui ont abouti à cette situation intenable».
Création de postes permanents
Il y a quelques semaines, le quotidien économique allemand Handelsbatt pointait aussi la précarité des conditions de travail au sein de l’institution financière.
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