Ces entreprises qui aident leurs salariés à mieux rouler

16 avril 2015 | Stress Travail et Santé

Selon une étude de l’assureur MMA, les déplacements professionnels sur la route sont toujours aussi dangereux. Or, certaines entreprises ont décidé de mettre en place des formations pour que leurs employés adoptent une conduite plus vertueuse au volant.

Avec 400 tués chaque année sur nos routes, ou 115 si on exclut les trajets domicile-bureau, le risque routier professionnel reste la première cause de mortalité parmi les accidents du travail.
Pour l’assureur MMA qui lui consacre une nouvelle étude, révélée ce lundi, des efforts importants doivent être menés pour réduire les dangers au volant. Si le conducteur doit apprendre à mieux rouler et à mieux respecter les règles, les entreprises ont également un rôle à jouer. Depuis 2001, elles ont obligation de créer un document d’évaluation des risques et de mettre en place un plan de prévention adapté. Selon l’association la Prévention routière, 50 % d’entre elles ne respectent pas, à ce jour, la loi. D’autres au contraire aident leurs salariés à adopter une conduite plus vertueuse sur la route.
Un prix décerné au meilleur conducteur
Et c’est tout naturellement dans le secteur du transport que l’on compte le plus grand nombre d’entreprises qui ont mis en place un plan de prévention. C’est le cas du transporteur mondial, Cetup, qui depuis des années forment tous ses salariés. «Les nouveaux arrivants sont en priorité pris en charge et régulièrement les autres actifs reçoivent une piqûre de rappel», résume Tanguy de la Rochette, responsable au sein du département développement durable du groupe. Tous les trimestres, d’ailleurs, un prix est décerné au meilleur conducteur: «le pilote au top!» reçoit les félicitations du groupe.
Cette politique a clairement porté ses fruits et constitue un gain réel pour l’entreprise. Moins d’accidents signifie pour l’entreprise une marchandise livrée à l’heure, des véhicules intacts de retour d’une course, et des salariés qui ne s’arrêtent pas en invoquant l’accident du travail. «Il y a quelques années, on comptait un sinistre tous les 376.000 km. Désormais, grâce à notre politique, on en compte un tous les 1.280.000 km», ajoute le responsable.

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