Intensité du travail, charge émotionnelle, manque d’autonomie… Autant de risques psychosociaux qui peuvent avoir des effets sur la santé des salariés. Mais existe-t’il des liens directs ?
Les dangers cachés du travail : quand les RPS fragilisent la santé
L’étude de l’INRS intitulée « Effets des expositions psychosociales sur la santé des salariés. Mise à jour des connaissances épidémiologiques » offre un éclairage alarmant sur les conséquences des risques psychosociaux (RPS). Basée sur plus de 800 études internationales, elle démontre des liens solides entre ces risques et divers problèmes de santé.
Les RPS regroupent des facteurs comme l’intensité du travail, le manque d’autonomie ou les exigences émotionnelles. Ces éléments, souvent invisibles, peuvent avoir des répercussions graves sur la santé.
Par exemple, un salarié travaillant plus de 48 heures par semaine augmente de 20% son risque de subir un accident vasculaire cérébral. De même, une forte pression psychologique double les probabilités de survenue d’un burnout.
Outre ces exemples, d’autres pathologies sont directement liées aux RPS, comme les troubles musculosquelettiques (TMS), les dépressions ou encore les comportements à risque, tels que l’inactivité physique ou la consommation d’alcool.
Les combinaisons de facteurs, comme le jobstrain (fortes exigences et faible autonomie) ou le déséquilibre efforts/récompenses, amplifient ces effets négatifs.
Ces constats montrent l’ampleur du problème. Loin d’être isolés, les RPS impactent un grand nombre de salariés. Comprendre ces mécanismes est essentiel pour mieux identifier les leviers de prévention.
L’étude met aussi en avant la nécessité d’étudier plus en détail certaines interactions, comme celles liées aux comportements à risque ou aux changements d’exposition.
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