Non, le bien-être au travail ne dépend pas seulement de la seule volonté de vos collaborateurs. En tant que dirigeant et manager, vous avez également un rôle à y jouer. Focus sur trois leviers simples à mettre en oeuvre dans votre entreprise.
Contrairement à une idée reçue, le bien-être au travail ne concerne ni les risques psychosociaux, ni la qualité de vie au travail. L’absence de mal-être ne suffit pas à se sentir bien. Or, la prévention des risques psychosociaux ne s’intéresse qu’au mal-être et à ses causes. Quant à la qualité de vie au travail, elle se base en partie sur des critères objectifs tels que les conditions de travail, alors que le bien-être au travail, lui, est avant tout un état subjectif. Il peut être lié au plaisir ou à l’accomplissement de soi. Il revient donc soit à prendre du plaisir, soit à se réaliser dans son travail, soit les deux.
Dirigeants, vous avez une carte à jouer pour favoriser le bien-être au travail de vos collaborateurs. Mais, avant toute chose, un préalable : la première personne à laquelle vous devez faire attention, c’est vous. Inutile d’essayer d’améliorer le bien-être au travail de vos collaborateurs si vous ne prêtez pas attention au vôtre. Pour ce faire, vous pouvez actionner trois leviers qui sont l’autonomie, la valorisation des compétences et les relations positives avec les autres.
Accorder de l’autonomie
Preuve de confiance, l’autonomie est aussi d’un moyen pour gagner en réactivité à l’échelle individuelle ou collective. Aux niveaux des horaires de travail, une plus grande autonomie facilite l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle, tandis que dans les méthodes de travail, elle permet aux personnes de mieux s’adapter aux demandes, encourage les individus à se surpasser et réduit les contraintes dans la prise de décision.
Valorisez également le sentiment de compétence de vos collaborateurs. Cela peut typiquement passer par l’accès à la formation professionnelle, par la décomposition des objectifs en sous-objectifs plus concrets, par les retours et les accompagnements constructifs (ex : exprimer sa gratitude quand le travail est bien fait, aider le collaborateur à mieux travailler quand le travail est mal fait) ou par la valorisation des initiatives de vos collaborateurs.
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