Jusqu’à la publication du livre « Jeune chercheur, souffrance identitaire et désarroi social » en 1998, personne ne s’était penché sur la souffrance du personnel de la recherche avec l’optique de la psychodynamique du travail. Il s’agissait pour les jeunes chercheurs, d’une souffrance dissimulée derrière la bannière de l’excellence intellectuelle. Cet article propose de revenir en arrière pour mettre en perspective les observations et les analyses de ce livre avec les changements de politique de recherche des années soixante dix jusqu’à aujourd’hui. La méthode employée au début était semblable à celle d’une ethnologue immergée dans le travail de laboratoire. (Par Isabelle Lagny, médecin de prévention)
Via Mediapart
L’Europe en campagne contre le stress au travail
La commission européenne fait le constat que le stress est l’un des problèmes de santé liés au...