Ils avaient été licenciés après avoir été déclarés inaptes en raison de plusieurs arrêts maladie. Lidl avait été condamné en première instance par les prud’hommes dans ce dossier.
Les deux anciens salariés, qui occupaient le poste de chef de rayon à Amiens, estimaient que leurs conditions de travail étaient responsables de leur burn out. « Tous deux ont été victimes de surmenage. Dans cette enseigne, il faut être polyvalent. David n’en faisait jamais assez. Il était l’objet de reproches permanents et devait souvent travailler aussi chez lui », assène leur avocate, toujours dans les colonnes de 20 Minutes.
Le soutien de François Ruffin
En juin dernier, elle expliquait que « leur dossier médical montre que leur santé s’est dégradée au fil du temps sans que Lidl ne prenne en compte ce surmenage et les risques psychosociaux qui en découlent ». Les deux salariés, qui alternent périodes d’intérim et de chômage depuis, avaient enchaîné les arrêts maladie avant d’être déclarés inaptes en 2016 par leur ancien employeur. Ils ont pu compter sur le soutien du député LFI de la Somme François Ruffin dans ce dossier : celui-ci avait même assisté à l’audience en appel en juin dernier.
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